Épisode 25 26 27 et 28 de l'histoire Le BOA DE MON BAILLEUR

 

#Episode_25



 Alors que j’allais le retrouver en bas, je constatais par la même occasion que tous les voisins de l’immeuble étaient là. 


 Même ceux que je n’avais jamais vus. 


Malep se trouvait en bas et observait l’immeuble de haut en bas… Lorsqu’il me vit , il me sourit et me prit dans ses bras comme un père qui faisait un câlin à sa fille. 


- Félicitations !


 Me dit il… 


- Tu as gagné. Je ne savais pas que tu allais le faire. Honnêtement j’ai douté de toi lorsque je te voyais partir de chez moi.


 J’étais tellement heureuse d’avoir satisfait ses attentes mais encore plus d’avoir découvert ce chemin qui était le meilleur. 


- Hahaha. Je suis seulement venu pour finir ce que tu as commencé. Sinon, tu as fait tout le travail mon enfant. 


 Les autres voisins ne nous quittaient pas du regard, c’était comme si ils connaissaient ce qui allait se passer par la suite. 


- J’étais chez moi, il est arrivé. 


- Qui ? 


- Ton bailleur ! En esprit. 


- Ah bon ?


- Hahaha. Il vient me dire qu’il me donne tout ce que je vais lui demander. Même si c’est de l’argent, il me paye mais que je retire ce que je t’ai donnée. 


- Hummm


- Je lui ai dit qu’on ne retire pas la foi d’une personne. Encore plus d’une personne qui vient de découvrir la force de Dieu. Et que la seule solution aurait été de ne pas te provoquer. Il m’a aussi dit qu’il a essayé d’arranger avec toi et que tu n’as même pas daigné répondre. 


- Je n’aimerai rien traiter avec lui. 


 La présence des voisins m’intriguait… C’est après que j’ai compris que c’est ma belle mère qui avait déjà propagé la nouvelle à tout l’immeuble. 


 Ça m’avait juste amusé mais c’était aussi bien car ils allaient assister à un spectacle incroyable et aussi effroyable. 


- On termine ce que nous avons commencé mon enfant ?


- Avec plaisir. 


 Au même moment, ma copine arriva toute souriante. Elle ne voulait pas manquer ce rendez vous me dit elle avant de m’annoncer la meilleure nouvelle. 


- Gregory est sorti du coma. 


 Malep se mit à rire et dit…


- Il commence à lâcher prise ! Il veut te soudoyer. 


- Il ne pourra rien faire. 


- Je le sais ! Ta toi est désormais comme un tourbillon de sable tellement puissant. 


 J’aimais lorsqu’on me disait celà… Ça me rendait encore plus forte. 


- Tu vas aller chez toi et tu vas ressortir avec lui, tu le ramènes ici. 


- D’accord. 


 Et pendant que je partais , il restait derrière donner quelques directives au gardien. 


Je suis montée et je suis entrée dans la maison toute seule… Sur mon canapé, j’ai trouvé la bête qui était affalée comme si elle venait de manger toute une forêt. 


 Elle était fatiguée, on aurait pensé qu’elle était morte pourtant encore bien vivante…


 Je ne sais pas comment elle me voyait mais elle avait très peur et à chaque fois voulait s’enfuir mais son règne tirait à sa fin. 


 En regardant dans ses yeux avant de me saisir d’elle, j’ai vu des larmes, de la tristesse et de la défaite. 


- Tu n’aurais pas dû t’attaquer aux miens. 


 Lui avais je lancé…


Au moment où je veux le saisir, monsieur Eboussi apparaît à côté de moi, il est à genoux et se met à me supplier de l’épargner. 


- Je vais vous donner ce que vous voudriez. Je vous offre même cette maison mais ne me faites pas ça madame Claire.


 Cet homme était un très grand pratiquant de la magie noire et je confirmais cela jusqu’à la dernière minute. 


 Si je lui avais même répondu ce matin là… J’ai saisi la bête par la tête et je l’ai serré dans mes mains. Cette chose qui semait la terreur il y’a quelques mois était devenu un serpentau dans ma main…


 C’était inexplicable , la manière dont il devenait minuscule… 


 Et j’ai failli baisser la garde…


Alors, je sortais de chez moi brandissant mon trophée dans les mains sous la stupeur , la frayeur de tous les voisins. 


- Attrappe le bien mon enfant. Il pourrait sortir une dernière carte. 


 J’avais alors trouvé que Malep avait allumé un grand feu dans la cour de l’immeuble. 


 Tout d’abord , j’ai respecté ce qu’il m’avait dit en serrant encore bien la bête qui faisait semblant d’agoniser. 


 Arrivée près de Malep, il a prit la bête dans ses mains et cette fois-ci c’était le chemin de non retour. 


- Vous verrez avec ce que chacun ici habitait dans sa maison. 


 Il n’avait pas alors utilisé de l’essence, mais une huile qui versa sur le bois. Ce qui avait causé un très grand feu. 


 Il balança le serpent à l’intérieur et à l’instant où celui là fut en contact avec le feu, il prit alors sa véritable forme. 


 Un gros serpent dans les flammes qui essayait de se battre pour s’en sortir mais c’était impossible. 


 Pendant que nous étions là en train d’observer la scène, une panoplie de rats, de cafards et de lézards serpent sortaient du sous sol pour venir à leur tour se jeter dans le feu en signe de défaite. 


 Les voisins étaient dans la frayeur et la stupéfaction mais parmi, certains traitaient Malep de sorcier jusqu’à ce qu’il leur dit d’attendre que le propriétaire lui même vienne leur dire. 


 15 minutes plus tard, une grosse voiture gara brusquement devant le portail, c’était celle du bailleur. 


 Monsieur Eboussi entra dans le camp tout en sueur avec sa peau qui quittait à l’image du serpent qui se brûlait dans les flammes. 


 Et il répétait en regardant son totem se brûler dans les flammes…


- Pourquoi m’avez vous tué ? Pourquoi m’avez vous fait celà? 


A SUIVRE....


#Episode_26


Monsieur Eboussi bien que présent pour demander une clémence était en train de se faire détruire sous les yeux de tous ceux là qui un jour l’avaient connu. 


 Les flammes, l’odeur et aussi la nouvelle s’étaient répandues comme une vulgaire traînée de poussière et en quelques secondes seulement tout le quratier était sorti pour assister à ce spectacle à la fois effrayant, effroyable et incroyable si l’on venait juste te raconter. 


 Forcément honteux pour celui qui se prenait pour un exemple dans ce quartier chic, l’homme respectable et adulé par la jeunesse, était en train de devenir ridicule aux yeux de tous. 


 Chemise enlevée, il était déjà en ce moment en train de retirer son pantalon pour rester avec un bermuda. 


 Il implorait Malep de s’arrêter , il le suppliait en lui promettant monts et merveilles. Mais le vieil homme n’avait même pas l’intention de pardonner. 


Dans un langage incompris et murmurant , il s’adressait au serpent qui durcissait pour brûler. 


 Monsieur Eboussi qui avait alors tant bien que mal envie de s’approcher de lui, n’osait même pas se tenir à cinq mètres de lui sans se faire foudroyer par l’esprit saint qui était présent. 


 Un spectacle encore plus apocalyptique, lorsque sous nos yeux on pouvait apercevoir le corps de monsieur Eboussi avoir les mêmes réactions de brûlures que le serpent et les différents autres espèces animales qui s’étaient jetées dans le feu. 


Mais, si on pensait que monsieur Eboussi avait alors décidé de se laisser faire aussi facilement, c’était sans connaître qu’il était réellement. 


 Alors que tout le monde était concentré et attendait la fin de ce spectacle, le géant reptile qui avait alors retrouvé sa forme initiale réussit à s’échapper des flammes comme par magie. 


 Prenant une direction hasardeuse et inconnue, il cherchait désespérément un refuge afin de se cacher. Croisant n’importe qui sur son partage, il n’hésitait pas à vous toucher de son corps chaud et presque brûlé. 


 Puisque tout le monde s’écartait pour l’éviter, il parvint à rentrer dans la fosse sceptique qui se trouvait juste derrière la maison. 


 Forcément un coin où il avait pour habitude de se cacher… 


 Malep qui ne s’y attendait pas, n’avait pas alors apprécié ce geste de monsieur Eboussi et décida de lui montrer son véritable visage. 


- Je n’ai pas de temps à perdre… Ne me fais pas te montrer de quoi je suis réellement capable ! Rappelle ta chose. 


 Disait il à monsieur Eboussi.


- Tu ne t’en sortiras pas. Et moi j’ai des choses à faire. Nous avions causé et je t’ai dit que je viendrai détruire ton serpent aujourd’hui. 


 Monsieur Eboussi qui ne disait rien, était en train de reprendre son souffle en respirant tellement fort placé à quatre pattes. 


- Si je vais derrière là-bas, les choses qui vont sortir ne vont pas te plaire. 


 Tout le monde était encore surpris de savoir que nous n’avions encore rien vu depuis tout à l’heure. 


 Ce qu’on ignorait encore le plus, c’est le fait que monsieur Eboussi en complicité avec son gardien, personne ne sait à quel moment, il avait alors demandé à ce dernier d’appeler la police. 


 Lorsqu’on connaît qui est monsieur Eboussi, la police venait alors pour s’emparer de Malep avec motif , trouble et violation de domicile. 


 C’est après quelques minutes qu’une voiture chargée d’une dizaine de policiers garait alors en route et monsieur Eboussi de dire…


- Chefs, chefs ! Prenez ! Prenez les ! Ce sont eux ! Ils sont venus m’agresser chez moi.


 Pour des personnes qui avaient déjà reçu de l’argent, ils n’hésitèrent pas alors à embarquer le vieux Malep. 


 Mais, ce qui était étonnant c’était que Malep, lui il ne faisait que s’adresser à Monsieur Eboussi sans toute fois craindre les hommes en tenue. 


 Il lui disait. 


- Fais sortir ta chose là, je finis je pars. 


 Monsieur Eboussi demandait seulement qu’on l’amène. Malep lui dit encore…


- Je vais revenir et cette fois tu verras. 


 Tout le monde avait alors pensé que soit il n’allait plus revenir , soit il allait revenir lorsqu’on allait le relâcher puisque devant nous, il montait dans la voiture de la police, les deux mains menottées.


 J’avais alors voulu intervenir, il m’a regardée et m’a dit. 


- Donc je chasse les totems, c’est la police qui va m’arrêter ? J’arrive. 


 La voiture démarra alors avec à bord Malep. 


 Monsieur Eboussi pensant avoir gagné s’est mis à crier sur nous tous les locataires. Mais sa joie fut de courte durée lorsque à peine 5 minutes, Malep entra à nouveau dans la concession sous la stupéfaction et l’étonnement de tout le quartier. 


 Le pire, il fut acclamé tel un héros. 


 J’ose croisé que Monsieur Eboussi pouvait expliquer comment Malep était revenu. Il essayait de jouer à l’ignorant mais il le faisait alors très mal. 


 Malep s’avançait vers la fosse sceptique tandis que cet hypocrite essayait de joindre les policiers pour leur demander comment Malep avait alors fait pour s’enfuir, à peine il avait été embarqué. 


- Tu as voulu me défier nooo? Attends alors je m’en vais retrouver ton serpent dans les cacas hein. Comme vous avez décidé de me salir, je vais me salir mais le prix sera très fort maintenant. 


 Lui lança Malep qui allait rejoindre le serpent dans sa cachette…


A SUIVRE....



#Episode_27


À la question de savoir comment Malep s’était alors retrouvé ici, les policiers s’étaient retournés contre monsieur Eboussi. 


 Selon eux, lorsqu’ils ont démarré, Malep leur a dit qu’il allait revenir gérer le problème pour lequel il était arrivé et qu’il n’aimerait plus les voir venir intervenir car ils n’ont pas la trempe de lui dire quoi faire.


 Les policiers surpris de voir un vieillard aussi hautain furent encore plus surpris lorsque la voiture s’arrêta brusquement, refusant de démarrer à nouveau et lui de leur dire. 


- La voiture ci va démarrer lorsque j’aurai terminé ce que j’ai à faire… Et surtout n’essayez même pas de me suivre là-bas une fois de plus. C’est le corps de quelqu’un qui ne va plus démarrer. Parce que là, je ne suis plus d’humeur. 


 En fait, ils ne s’étaient même pas rendus compte que le vieillard comme ils l’appelaient ne portait plus de menottes à ses mains. 


 Puis subitement, comme par magie, il avait disparu devant eux pour se retrouver à nouveau dans la concession. 


 Alors, lorsque Eboussi les appelait une seconde fois de venir se saisir de celui qu’il traitait d’ oppresseur , le chef des éléments lui avait alors intimé l’ordre de ne plus les appeler et de surtout gérer ses problèmes comme il les a engagés. 


 Ils sont même allés jusqu’à le traiter de sorcier et que si son secret était déjà dévoilé, il n’avait qu’à l’arranger comme il avait commencé. 


« Lorsque tu étais parti chercher ça , est ce que nous étions avec toi ? C’est la dernière fois que tu nous appelles »


 Ainsi, les dernières phrases du chef à monsieur Eboussi qui cette fois se retrouvait abandonné à son propre sort. 


 Pendant ce temps, Malep avait déjà fait irruption dans la fosse sceptique et l’on pouvait clairement entendre des bruits dans le sol mais aussi une forte odeur qui se dégageait de là. 


 Le suspens n’avait pas mis long, le génie Malep ressortait alors de là, tenant la bête par le cou qu’il prenait la peine de bien appuyer afin que ce dernier ne s’échappe. 


 Tout juste en venant passer devant monsieur Eboussi, ce dernier aussi se mit à crier à l’aide car il n’arrivait plus à respirer. 


 Alors Malep lui dit…


- Cette fois, tu vas mourrir. Je comptais t’épargner , mais tu as voulu me montrer que tu me mets en difficulté. 


 Il serra encore plus fort le cou du reptile qui agissait en même temps sur ponsieur Eboussi. 


- Maintenant je vais encore plus t’exposer ! Tu vas cracher tout ce que tu as avalé aux gens dans cette maison. 


 Il balança le serpent pas dans le feu mais juste à côté. 


 La bête était déjà épuisée. Seuls les deux et Dieu savent ce qu’ils avaient fait dans cette fosse… Mais Malep avait pris le dessus et c’était clairement visible. 


 La bête qui se retrouvait donc au sol maintenant se mit à faire une sorte de mouvement étrange… À vue d’œil son corps se mit à gonfler de telle sorte qu’on pensait qu’il y’avait des choses à l’intérieur d’elle. 


 Chose vraie pourtant lorsqu’on la vit se mettre à rejeter des objets mais aussi des êtres humains plus précisément, des bébés. 


 Scènes choquantes lorsque tu voyais des liasses d’argents sortir de sa bouche, des mallettes, des documents, des clés, des objets bizarres qui ressemblaient à des pratiques de vaudou… 


 Le plus choquant était alors tout ces nouveau nés qui sortaient de son ventre. Malep expliqua alors que c’était l’œuvre de monsieur Eboussi de manger tous les enfants des femmes enceintes de cet immeuble. 


 Le processus était très simple… Déjà, aucune femme enceinte ne parvenait à enfanter dans cette concession, aucune femme ne tombait enceinte. 


 Dès qu’il y’avait le moindre soupçon ou la petite confirmation , son serpent se chargeait de vous vider de votre fœtus en l’aspirant. 


 Il le faisait alors , lorsque vous vous asseyiez sur le bidet pour faire vos besoins, il se trouvait en bas et aspirait jusqu’à la dernier goutte. 


 La suite se résumait ainsi généralement par une fausse couche ou un saignement douloureux qui aboutissait à ce résultat triste et négatif. 


 L’explication tellement limpide, quelques deux femmes de l’immeuble s’étaient alors reconnues dans cette méchante pratique. 


 Dieu seul et monsieur Eboussi, peut-être Malep savaient le nombre de nouveaux nés qu’il avait alors ingurgité depuis la construction de cet immeuble qui était à l’image d’un enfer. 


 Le serpent avait vomis des choses et des choses pendant de longues heures… Un exercice qui vida alors monsieur Eboussi de toutes ses forces car couché, adossé sur le mur, il ne réagissait plus. 


- Donc, si vous avez cherché un jour quelque chose… De l’argent, des bijoux ou un autre effet, c’est lui. 


Monsieur Eboussi avait simplement les yeux ouverts et ne réagissait guère…


 Son gardien, prit de panique le conduit alors à l’hôpital et nous, nous restâmes terminer ce que nous avions commencé. 


 C’est à dire, en finir avec le totem de ce dernier , qui retourna alors dans les flammes avec les objets qu’il avait rejetés, cette fois sans force pour se défendre, il brûla calmement jusqu’à la dernière écaille.


  


 Une victoire qui marquera alors l’histoire et surtout qui demeurera ainsi inoubliable…


 A SUIVRE....


#Episode_28


 Après cette magnifique preuve de l’existence du seul être suprême, celui là même qui commande le ciel et la terre, j’avais essayé de me remettre tout doucement avec ma petite famille. 


 Malep était retourné chez lui, me laissant d’autres consignes pour la suite de ma vie…


Je ne suis plus jamais rentrée dans cette maison, j’ai tout abandonné là-bas et ceci c’était les ordres de mon mari. Mon mari qui s’était remis comme par miracle et qui par la suite avait reçu des excuses de la part de tous ses collaborateurs qui disaient s’être mal comportés. 


 Certains l’avaient même dédommagé et l’argent nous avait permis d’avoir une autre maison pendant quelques mois. Juste quelques mois parce que mon mari avait retrouvé ses affaires. 


 Le dernier collaborateur qui hésitait auparavant avait finit par revenir et cette fois c’est lui qui cherchait à rencontrer Gregory en vain. 


 Mon mari avait alors réussi à investir et à placer les actions dans les affaires comme il le souhaitait et en quelques mois les retombées étaient là. 


 Nous avions pu terminer notre maison dans laquelle nous sommes allés entrer pour toujours. 


 Mes enfants avaient été délivrés de l’esprit de ce serpent car selon Malep, il avait beaucoup pénétré en elles… Mais il les avait aidées et tout était revenue à la normale. 


 Moi par contre, j’avais perdu mon boulot pour absence non justifiée. Gregory m’avait alors demandé de me reposer et de veiller sur les enfants en ajoutant que je n’étais pas obligée de travailler maintenant. 


 Et laissez moi vous dire que j’étais très d’accord avec lui. 


 Ma copine est restée mon meilleur témoin à cette histoire ainsi que ma belle mère avec laquelle, j’entretiens aujourd’hui de meilleurs rapports qu’avant. 


 Elle s’est excusée, je l’ai aussi fait et nous sommes passées à autres choses. 


 Je déplorais beaucoup la mort de Cindy mais c’était la vie et Dieu en avait décidé. 


- Le jour où je travaillais là-bas un matin, je l’avais alors vu. Ça c’était la première fois où j’ai cru m’être trompée mais lorsque je l’ai revu, j’ai décidé de m’en aller. 

  

 Un jour en sortant du supermarché, je fis la rencontre d’une vieille dame dont le visage m’était familier… C’est alors elle qui m’avait reconnue, il s’agissait de madame Jeanne, ma première femme de ménage. 


 Elle avait entendu mon histoire et m’avait cherché en vain afin de me dire ce qu’elle avait alors vu mais ne m’avait pas retrouvée. 


 Ce jour alors, ça tombait bien quelle était tombée sur moi et était prête à se confesser. 


- Lorsque je l’ai aperçu la seconde fois, j’ai dit que les ‘’ Boss ’’ avec les choses bizarres dans leur maison, je préfère ne pas me mêler. 


- Donc tu pensais que c’était mon serpent ! 


- Bien sur ! 


- Que Dieu m’en épargne. 


- Il n’apparaissait que lorsque je chantais des louanges. On aurait dit que ça le dérangeait, que ça le gênait. 


- Effectivement que ça le gênait. Qu’est-ce que tu crois ? 


- Lorsque j’ai écouté votre histoire, j’ai dit aux gens que j’ai travaillé chez vous et qu’effectivement j’avais vu ce serpent. Certains m’ont cru , d’autres non. Ils sont convaincu que vous êtes une sorcière qui essaye juste de distraire les gens. 


- Madame Jeanne, le plus important dans la vie c’est ce qu’il y’a dans votre cœur et surtout lorsque vous êtes vous mêmes conscient de ce qui s’y trouve. L’avis des gens doit vous importer peu… Il yaura toujours des personnes qui croiront en vous, qui vous aimeront et d’autres non! Vous devez accepter ça ainsi car c’est la vie. 


 Il était alors impossible pour moi d’essayer de convaincre tout le monde. Autrefois entre guillemets, je fus comme eux mais il a fallu que je vois de mes propres yeux pour croire et comprendre certaines choses. 


 Aujourd’hui je suis une autre femme, une femme changée qui a retrouvé une nouvelle vie. Parfois j’ai l’impression d’être née de nouveau. 


 J’ai terminé de parler avec Madame Jeanne qui avait pris sa retraite et qui devait rejoindre l’Europe dans quelques jours pour aller vivre avec son fils qui avait acheté une maison. 


 C’était une bonne nouvelle pour cette femme pieuse qui avait travaillé honnêtement pour la réussite de son empire…


 Je n’avais plus par contre eux de nouvelles de monsieur Eboussi, jusqu’à ce que je passe un jour devant l’immeuble et je constate qu’il avait été totalement détruit et le terrain revendu à une autre personne. 


 Par curiosité j’ai demandé à ces personnes du quartier qui m’avaient reconnue et ils m’ont répondu qu’il était devenu fou un bon moment ensuite, un beau matin, il a été retrouvé mort devant le portail de la dite concession. 


 Des phénomènes qui avaient alors poussé à détruire les lieux afin de bâtir un bâtiment plus saint que le précédent. 


 Néanmoins, comme je vous le disais, ceci était mon histoire et à travers elle et tout ce que j’ai vécu , j’ai compris que sans prière nous sommes juste des coquilles vides prêtes à se faire bouffer par les mécréants tapis dans l’ombre. 


 Ils peuvent prendre toute forme, mais la prière elle, elle est unique, efficace et les détruit tous…


FIN

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