Épisode 23 24/ crime
#Episode_23
Après quelques heures de temps, je foulais le sol camerounais… Malgré le voyage pensif, j’avais décidé de relativiser et de donner une meilleure mine à mes parents qui avaient pris la peine de venir me chercher.
Parlant de mes parents:
Cela faisait exactement presque deux ans après la mort de Chimene que j’étais alors restée près d’eux et surtout que je les comblais de tous les cadeaux du monde.
A chacun j’avais acheté une voiture pour leurs déplacements et je leur avais offert une meilleure vie. Pour eux, j’étais alors devenue une petite déesse.
Lorsque je leur avais dit que je revenais au Cameroun , ce n’était pas définitivement et même lorsque j’avais appris que je ne retournerai plus au Gabon, je n’avais pas trouvé nécessaire de le leur dire.
J’essayais d’envisager une nouvelle vie et je savais que ça ne devait pas du tout être facile.
Avec trois millions et vue mon rythme de vie, c’est clair que je n’allais même pas tenir six mois.
Je me devais de trouver un appartement digne de mon rang, une voiture et de nouveaux vêtements car j’avais presque tout perdu de l’autre côté au Gabon.
Je suis d’abord retournée avec mes parents dans leur villa que j’avais achetée. Elle était si belle et grande qu’ils me proposèrent alors de m’y installer et d’y rester durant mon séjour.
Mais je trouvais cela étrange et bizarre car j’étais désormais habitué à vivre seule, à avoir mon espace sans être gênée.
Je crois que j’avais juste fait deux jours avec eux puis j’ai trouvé un appartement dans un quartier chic de la ville. Bien qu’il était cher mais il correspondait à mes critères.
Avance d’un an de loyer, je me suis fait une nouvelle garde robe avant de convaincre ma mère de me donner sa voiture pour quelques temps.
Ne pouvant pas refuser, elle me la donna avec tout le sourire et désormais je pouvais donc déjà dire que j’avais fait un grand pas.
Mais jusqu’à quand tout cela allait alors durer ?
J’avais l’impression que la pression n’était pas finie que moi. Je dépensais plus que je ne vivais. Mes parents qui étaient habitués à recevoir de l’argent chaque mois m’en demandaient et à un moment je me suis retrouvée totalement à terre.
Quelques fois, j’ai expliqué ma situation à madame Lee qui m’aidait par moment mais je ne pouvais pas devenir un fardeau pour elle et je le savais. Surtout que je repoussais ses avances malsaines.
Mais il faut le dire, j’avais besoin de quelqu’un , j’avais besoin d’être épaulée pour ne pas baisser la face.
Je venais de recevoir un virement de la part de madame Lee et je me suis dirigée vers la banque pour retirer les sous.
Derrière le guichet, un homme qui s’occupait de ma transaction… Il me posait des questions auxquelles je répondais mais en réalité, dans ma tête, je calculais déjà comment répartir les 500.000 que j’avais reçu de madame Lee.
Entre mes parents, mon loyer et mes besoin.
- Madame c’est bon.
- Merci.
En récupérant l’argent , il se trouvait une feuille blanche au milieu… Il me fit un sourire que j’avais jugé poli avant de quitter les lieux.
Assise dans la voiture alors que je me souvenais que je venais de sortir de la banque sans compter l’argent , je me mis à compter espérant qu’il n’y ait pas un manque, encore moins un faux billet.
Le papier blanc qui se trouvait au milieu du billet attira encore mon attention de par ses écrits.
« J’aimerai vous inviter à dîner ce soir madame , si ça ne vous dérange pas »
C’est à ce moment que je me souviens que j’avais eu à le voir plusieurs fois et qu’il me regardait toujours de manière étrange.
J’avais souris et je me suis rendue compte qu’il n’était pas si mal… Taille moyenne, je lui donnais 35 ans et il semblait avoir ‘’ un peu ‘’.
Sur la feuille, était inscrit son numéro , alors j’ai décidé de lui écrire.
- Bonjour monsieur, qui vous a dit que c’est ainsi qu’on invite une dame comme moi.
- Désolé si je vous ai offusquée. Mais c’était pour moi la seule manière de le faire. J’ai essayé maintes fois d’attirer votre attention, mais hélas, vous ne m’avez jamais remarqué une seule seconde.
Ça me faisait rigoler, parce que non seulement il avait eu peur mais il avait aussi raison.
- Et si je refuse votre invitation ce soir, me collerez vous la paix ?
- Oui. Sans hésiter.
- Hahahaha. Vous m’invitez où et à quelle heure ?
- Je vous laisse le choix du lieu et de l’heure, moi de mon côté, je me contenterai juste d’être disponible.
- Humm ok ! Ça marche. Je vous reviens alors tout à l’heure, le temps pour moi de terminer mes courses.
- Ça marche. J’ai hâte d’être avec vous.
Depuis un moment, malgré tout, je n’avais pas eu de relation amoureuse. Pendant des années aujourd’hui, je m’étais beaucoup plus concentré sur le boulot en consacrant mon temps aux sacrifices qui allaient avec.
Entre mes parents qui m’en parlaient de temps en temps, ma mère qui me demandait un petit fils et mon père qui se plaignait de l’absence de Gires qui l’avait abandonné depuis la mort de Chimene.
Et si j’essayais une relation ? Me suis je alors demandée…
A SUIVRE....
#Episode_24
J’étais alors très loin de m’imaginer que ce rendez vous allait devenir une rencontre magnifique.
Il était arrivé à l’heure au dit restaurant et lorsque je suis arrivée , il s’est levé à mon entrée et m’a tirée la chaise.
- Quelle classe !
- Pour les belles dames, nous sommes prêts à tout.
- Humm
Je me souviens que durant ce rendez vous, ce petit sourire au coin de la lèvre ne m’avait point quitté. J’avais en face de moi un jeune garçon , éloquent, drôle et ambitieux.
Ryan m’avait alors dit qu’il était un jeune banquier mais qui cherchait encore ses repères dans le métier. Bien que côtoyé par des grosses têtes , il refusait d’entrer dans leur secte et c’est ce qui était la chute ou alors le ralentissement de sa carrière.
J’aurai bien voulu lui dire que ces choses n’existaient point mais j’en étais le parfait exemple.
Il m’a parlé de lui au point où j’ai cru que je le connaissais depuis longtemps… Lorsqu’il m’a demandé de lui parler de moi, il était surpris de savoir tout ce que j’avais accompli.
Il m’a avoué qu’il ne pouvait pas imaginer tout ça de moi. Je lui ai parlé de ma feue sœur et aussi de ma famille… Il était tellement attentif que tu pouvais apercevoir ses yeux briller par une petite lumière.
C’était tellement beau que nous n’avions vu le temps passer. Mais chacun de nous en sortant de cette pièce était sûr d’une chose: Nous allions nous revoir et pas qu’une ou deux fois, mais plusieurs fois.
Cette nuit, nous avons encore discuté par message et je le trouvais très disponible… Déjà, je n’avais pas peur d’avoir le cœur brisé car jusqu’ici, aucun homme ne m’avait encore fait du mal. Alors je m’étais complètement lancée.
Trois mois après, je suis allée avec lui chez mes parents et je l’ai présentée. Ma mère était très heureuse, mon père encore plus.
Ils avaient alors bien accueilli leur futur gendre au point où ce dernier avait fini par comprendre qu’il se faisait des craintes par rapport à mes parents pour rien.
Lorsque les choses se sont alors très bien passées de la sorte, j’ai rapidement voulu que tout ça, soit encore plus grand.
Je voulais me marier juste après avoir fait 5 mois avec lui et je souhaitais tout de même que l’idée vienne de lui. Même si je savais que cette proposition n’allait pas tarder car après l’avoir étudié, je pouvais imaginer que ça n’allait pas tarder.
Ryan n’était pas riche comme Gires le mari de ma feue sœur mais il était stable. Son salaire était bon et nous permettait de faire le nécessaire, ainsi j’ai décidé de m’associer avec lui.
Surtout cette période où nous avions décidé de vivre ensemble dans le même appartement.
Et c’est 8 mois après, lors d’une sortie au cinéma, qu’il me fit sa demande de l’épouser. C’était l’un des plus beaux jours de ma vie et j’avais rapidement accepté car c’est ce que j’attendais depuis un moment.
Même si Ryan ne parlait pas beaucoup, il me demandait parfois mes sources de revenus car j’en rapportais beaucoup plus que lui et à chaque fois, je trouvais quoi dire.
Mon plus grand justificatif était surtout que mon ancien patron me devait énormément d’argent et chaque fois, il me faisait un virement. Étant donné que je lui avais dit que j’avais été licenciée de manière abusive.
Après donc 10 mois de relation, je devenais sa femme et j’avais l’impression d’avoir accompli ma vie. Ce que ma sœur avait fait, je l’avais aussi fait et voire même plus car mes parents étaient encore plus fiers de moi.
La seule chose qui me gênait était le fait que j’étais consciente que je n’aurai pas d’enfants et Ryan en voulait.
Pendant mon long séjour au Gabon, lors d’une condition , j’avais évidemment vendu mon utérus et la joie d’être mère m’avait été retirée et demandée d’être oubliée.
Mais je vivais avec cela tout en le rassurant que ça irait… Et puisqu’il m’aimait plus que tout, il ne se gênait pas de me faire confiance et ensemble nous nous soutenions.
Le plus plaisant dans ça était la joie de vivre que je dégageais… Depuis mon retour au Cameroun, ce jour là, ça faisait déjà un an et demi que je me sentais bien et j’avais réussi à oublier tous mes soucis.
Mais étais je à l’aise mentalement ? Intérieurement ? Ma conscience me jugeait elle ? Là, était alors la véritable question.
Cela faisait exactement deux ans que j’étais alors mariée à Ryan et nous n’avions toujours pas d’enfants et nous n’en aurons jamais.
Quelques fois, on s’est tiraillé par rapport mais à la seconde qui suivait, on s’arrangeait rapidement.
Ce jour là, j’étais sortie pour aller accueillir une étranger qui était venue me rendre une petite et aussi pour récupérer quelque chose que je lui devais.
Je savais que mon mari était au boulot car il était 10h par là, je suis sortie pour l’aéroport où j’ai pris madame Lee qui était au Cameroun.
On avait alors hâte de se retrouver à la maison toutes seules comme les multiples fois où elle venait me rendre visite dans le dos de Ryan qui ne l’avait jamais vue.
J’arrive alors à la maison et sans tarder, une scène de sexe interdite s’engage avec madame Lee qui n’avait réussi à m’oublier depuis tout ce temps et qui m’avait alors imposé des conditions si elle devait continuer de m’aider.
Et ce n’était pas tout.
Nous faisions l’amour au salon comme des malades jusqu’à ce que jouissance tarisse…
De peur que Ryan ne la trouve à la maison, je suis rapidement entrée dans la chambre afin de prendre un sac très spécial et le lui remettre sauf que le sac avait alors disparu.
- Je ne retrouve pas le sac madame Lee.
- Comment ça ? Tu m’as dit que tu l’avais laissée dans ta chambre ce matin.
J’étais toute paniquée car ce n’était pas le sac le problème mais le cobtenu.
- Il était dans la chambre.
Au même instant, Ryan apparut au salon, sortant de la cuisine, les yeux larmoyants et le visage crispé , il me demanda…
- C’est ce sac que tu cherches ?
Il l’avait ouvert… Il avait ouvert le sac et à l’intérieur il avait vu ce qu’il ne devait pas voir… L’un des secrets que je lui cachais alors depuis des années.
La tête d’un bébé…
A SUIVRE....
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