28-29-30-31 Fin de Crime dans l'ombre



#Episode_28


 Un peu plus tard, j’avais alors reçu les autres éléments de cette condition que je trouvais alors infime. 


 Je devais retrouver un vêtement de ma sœur Chimene, le laver et ensuite utiliser cette eau pour faire la toilette, la boîte et aussi me la purger. 


 Le problème n’était même Pa’a ce que je devais faire après tout ça , mais où est-ce que j’allais retrouver un vêtement de ma sœur après tout ce temps ? 


 Le week-end était proche, il fallait que j’agisse le plus rapidement possible. 


 Dans un premier temps, je suis allée chez les parents où j’étais sûre que ma mère gardait un vêtement de cette dernière dans ses affaires. 


 Je suis arrivée comme si de rien n’était et je leur ai dit que je venais passer une journée avec eux. Je faisais alors semblant d’aider dans le rangement des choses mais en réalité, c’était peine perdue connaissant la femme ordonnée et maniaque qu’était ma mère. 


 A un moment, je lui ai dit. 


- J’ai revu Gires dernièrement. 


- Ah bon, comment il va ?


- Il va très bien. Malgré le fait qu’il pense toujours à sa femme. 


- C’est vraiment difficile. Nous même il nous arrive de penser à elle. 


- Savez vous qu’il travaille déjà à sa propre compte et que derrière ça , il fait des œuvres caritatives ? 


- Ce garçon a toujours été bon et surtout au service de Dieu. Il ira loin. Chimène aurait eu un bel avenir à ses côtés.


- Je n’en doute pas. 


- Du coup, on parlait et il m’a dit qu’il aimerait savoir si j’ai de vieux vêtements pour pouvoir offrir aux orphelins. J’ai pensé aussi à vous, au cas où Chimene n’avait pas laissé des vêtements ici en partant. 


- Si. 


- Où sont ils ?


- Ton père en avait marre de les voir, alors il les a brûlés. Sinon, le reste de ses vêtements, elle était parti avec en mariage. 


 Ça devenait alors plus compliqué et le temps qui passait, j’ai jugé que je ne devais plus rester là. 


 J’ai inventé une quelque chose pour partir de là et je suis allée dans ma voiture pour réfléchir. 


 J’étais décidé que ce soir, il me fallait absolument le vêtement de ma sœur. Et que fallait il pour cela ? Simplement être chez Gires. 


 Dans nos conversations, j’avais appris où il vivait et j’ai décidé d’y aller. C’était dans l’après midi , donc forcément il était déjà à la maison… Une fois dans son quartier, je l’ai appelé et je lui ai dit. 


- Gires, ça va ?


- Oh Lindsay. Nous ne sommes pas déjà le week-end. 


- Je sais, t’inquiète. Juste que je passais dans ton quartier et je me suis arrêtée devant ton portail. 


- Ah bon ? Tu es en bas ?


- Oui. Et je me suis dit , pourquoi pas te passer un petit bonsoir. 


- Ah. Tu sais ce n’est pas nécessaire. On a dit ce week-end. On peut patienter. En plus , peut-être tu as des choses à faire. 


- J’insiste. Et je n’ai rien à faire du tout. 


- Humm. Donne moi deux minutes. 


 J’étais contente car je savais que j’allais tout de même avoir l’accès à sa maison maintenant… Il est venu me chercher et nous sommes allés chez lui. 


 Un très bel et grand appartement que je me faisais un réel plaisir de contempler. 


- C’est beau chez toi. 


- Merci. 


- Tellement propre. On dirait que tu as remplacé ma sœur. 


- Si seulement je pouvais avoir cette force. 


 Il se tenait et parlait comme une personne qui ne voulait pas que je dure plus longtemps. 


- Dis, il y’a quelque chose à manger dans ta cuisine ? Depuis le matin, je n’ai rien mis dans ma bouche. 


- Hum. Vas-y regarder dans le frigo. 


- Merci. Et toi , tu as mangé ?


- Non. Je m’apprêtais à commander. 


- Et si je te faisais un truc à manger ?


- Non, ne te dérange pas. 


- Je vais le faire. 


 Sans son avis, j’avais décidé. 


- Gires, dis moi, je peux me changer ? Tu as encore certains vêtements de ma sœur ici. 


- Cest nécessaire ?


- Je ne compte pas salir mes vêtements. 


- C’est pourquoi je demandais de laisser tomber ? 


- Donne moi une robe de ma sœur. Cesse de croire que je suis là pour te manger. Tu es trop gamin. 


- Pfff. 


 Il est allé dans leur chambre et il est ressorti avec un ‘’ kaba ‘’. Il m’a montré la salle de bain où je pouvais alors me changer. 


 J’avais déjà le vêtement et il n’allait plus quitter mon corps. 


 Le prix à payer fut une cuisine rapide que je n’avais pris la peine de manger, prétextant une urgence. Et je suis sortie de la maison sans me changer , je suis allée dans ma voiture pour la maison. 


 J’avais alors le vêtement de ma sœur et désormais il fallait attendre le week-end. 


 J’entretenais mon rendez vous avec Gires et j’étais très ravie de savoir qu’il était encore partant. Il m’avait remercié pour le repas et je m’étais dit que j’étais sur la bonne voie. 


 Le jour du rendez vous, avant de sortir, bien évidemment j’ai fait comme l’organisation secrète avait demandé. 


 À la fin du bain et tout ce qui allait avec, j’ai commencé à sentir l’odeur de ma propre sœur sur mon corps. 


 C’était l’effet recherché. 


 Je suis allé rejoindre Gires et il était très content de me voir. Ce jour, je l’avais trouvé très dégagé. 


 Il s’exprimait, souriait et blaguait comme s’il me connaissait depuis très très longtemps. 


 Après le restaurant, je l’ai invité à boire un verre, puis c’est devenu deux, trois verres. Au bout du quatrième verre, il me dit. 


- Tu ressembles tellement à ta sœur et ces moments me rappellent nos moments avec elle. 


 L’organisation secrète m’avait exigé de coucher avec Gires avant minuit. 


 A 22h, j’ai exigé qu’on rentre et avec tout ce que je voyais depuis le début de cette soirée , je savais que ça serait un jeu d’enfants de l’avoir entre mes jambes. 


 Nous sommes arrivés chez lui, j’ai pris ma douche et lui aussi. 


 Au moment d’aller se coucher, il dit. 


- Voici la chambre d’amis, moi je vais dormir. 


 À l’instant je me lève et je m’approche de lui très lentement et je lui dit. 


- Pourquoi dois je dormir dans la chambre d’amis pourtant tu as un grand lit ?


- Humm. 


- Cesse de faire semblant Gires… On peut le faire et personne ne le saura.


- Faire quoi ? De quoi est-ce que tu parles ?


 Près de lui, je me suis mis à le caresser, le toucher mais à ma grande surprise, il restait insensible face à tout ça… Pis, il me repoussait. 


- Lindsay , arrête ! Ce n’est pas ce qu’on s’était dit toi et moi. Il n y a pas de ça entre nous et il n’y en aura jamais. 


- Mais pourquoi ? Nous avons passé une belle soirée. Autant mieux la clôturer. 


- Soit tu dors dans la chambre d’amis, soit tu rentres dormir chez toi. Et je pense que c’est même d’ailleurs la meilleure solution. 


- Gires…


- Rhabille toi, tu sors de chez moi. 


- Attends, tu es sérieux ?


- Oui. Sors de chez moi, je t’en supplie. 


 Il avait déjà pris mes vêtements, il me les avait remis et me demandaient de sortir. 


 J’ai tout essayé mais Gires était fermé sur sa décision au point où je me suis alors retrouvée dehors. 


 Et comme un son de cloches, minuit sonnait…


A SUIVRE....


#Episode_29


 Minuit n’avait pas seulement sonner à ma montre, même dans ma tête, les sons des aiguilles résonnaient comme les cloches du Vatican. 


 Je ne m’étais alors jamais retrouvée dans cette situation et je me demandais maintenant ce qui allait se passer… Aurais-je dû m’attendre à une pareille situation un jour ? Peut-être je savais que ça devait arriver, sauf que jusqu’à ce que ce moment fatidique arrive, l’on n’est jamais prêt.


 À quel niveau avais je fauté ? Je cherchais à comprendre. 


 J’ai démarré ma voiture et je suis retournée chez moi. J’ai directement fait un message à Madame Lee pour lui annoncer que je n’avais pas réussi à coucher avec Gires. 


 Directement, elle me repondit. 


- Comment ça tu n’as pas réussi à coucher avec lui ?


- Il a refusé ! Il m’a mise dehors. 


- Est-ce que tu as fait tout ce que l’on t’a demandé Lindsay ?


- Oui. Je l’ai fait à la lettre mais je n’ai pas compris pourquoi à la dernière minute, il n’a rien voulu entendre. 


- Attends moi un moment, je te reviens. 


 Même dans les écrits de madame Lee, je pouvais ressentir cette petite panique qui avait alors commencé par me stresser. 


 J’attendais impatiemment son retour qui ne tarda pas mais arriva par une question qui me rafraîchit la mémoire. 


- Lindsay, dis moi , lorsque tu es arrivée chez lui, tu as un pris un bain ? 


- Euuh. Oui. 


- Noooon!! Pourquoi as-tu pris un bain ? Tu ne devais pas en prendre. L’effet du bain que tu as pris avec l’eau du vêtement de ta sœur s’est estompé après ton second bain. 


- Je n’y avais pas pensé. 


 La vérité c’est que , je n’y allais jamais pensé. En réalité je me trouvais dans une maison où celui qu’on servait etait le seul et véritable créateur. Si un seul instant, j’avais pensé que je contrôlais la situation, alors je me trompais. 


- Tu n’aurais jamais dû prendre ce bain Lindsay. 


- De toutes les façons, je peux me rattraper, il n’y a pas de soucis! 


- Il n’y a jamais de seconde chance Lindsay. Tu ne peux te rattraper. 


- Et maintenant qu’est-ce qui va alors se passer ? 


- Lindsay, je n’en sais rien. Mais les conséquences risquent être très lourdes. 


- Lourdes ? Mais lourdes dans quel sens ? 


 Je n’avais plus eu de réponse de madame Lee. Et pas seulement ce soir, mais pour tout le restant de mon séjour sur terre. 


 Javels encore essayé de la contacter mais elle m’avait apparemment bloquée de partout au point où je ne pouvais plus jamais la contacter. 


 Ses paroles m’avaient bouleversée et stressée… J’avais peur mais alors très peur de ce qui allait suivre et je peux vous rassurer que je me devais effectivement d’être très craintive. 


 La fatigue tout de même eut raison de moi, je me suis endormie mais j’ai eu l’impression que la nuit n’avait duré que deux minutes. Je fus alors réveillée par des voix à l’extérieur. 


  Des voix qui provenaient nettement devant ma porte. En allant alors vérifier, j’ai ouvert la porte et j’ai aperçu des jeunes autour de ma voiture. 


 Il s’agissait du gardien et certains jeunes du coin qui essayaient d’éteindre le feu sur ma voiture. 


- Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui s’est passé ? 


- Madame, depuis le matin on vous a déjà toqué mais vous n’ouvriez pas. On pensait même que vous n’étiez pas là. 


- Mais que se passe-t-il avec ma voiture ? 


- Votre voiture a pris feu aux environs de 4h du matin. C’était impossible de l’éteindre, il a terminé de brûler la voiture comme vous le voyez et il est en train de s’arrêter tout seul. 


 C’est ainsi qu’ils parlaient alors du feu sorti de nulle part qui avait décidé de réduire en cendre toute ma voiture. 


 Au début, je me suis dit qu’il s’agissait d’un sabotage de leur part. Mais lorsqu’on sait de quoi on est construit, ce qu’on a fait pour arriver à un niveau , il était trop tard pour moi d’être de mauvaise foi et d’accuser des innocents. 


 Si je pouvais encore commettre de bons actes, je pouvais commencer par l’honnêteté et le peu de bonne foi qui me restait alors. 


 La voiture était irrécupérable, je suis retournée à l’intérieur de la maison et une énième fois , j’ai essayé de contacter madame Lee qui ne m’avait toujours pas répondu.

 

 Elle n’allait même d’ailleurs plus jamais le faire, mais je ne le savais pas encore. 


 Connaissant à quel genre d’organisation je pouvais avoir à faire un seul instant, mes peurs grandissaient et je me disais que, s’ils avaient alors commencé à détruire ces biens obtenus par leur argent, ils n’allaient pas hésiter à faire pareil à la personne qu’ils avaient créée, façonnée, fabriquée, transformée, je veux dire moi. 


 Ce jour, de peur de croiser le pire à l’extérieur, j’ai décidé de ne point sortir. Ignorant que bientôt l’intérieur que je trouvais comme refuge allait devenir une prison de cauchemars et de frayeurs. 


 Le moindre bruit me faisait alors sursauter et regarder de gauche à droite et aussi de bas en haut. Je ne savais pas par où ça allait commencer, ni comment , mais je savais que tôt ou tard ça finirait par arriver. 


 J’etais assise, les genoux repliés vers ma poitrine et mes bras autour comme une petite barrière , lorsque à côté de moi, vibre mon téléphone, c’est un message que je m’empressé d’ouvrir , lorsque je lis 


 « TA DESCENTE AUX ENFERS PEUT ENFIN DÉBUTER » 


A SUIVRE....


#Episode_30


Sans destinateur, aucun numéro de téléphone , aucune référence, comme un message éphémère, il avait alors disparu en même temps sous mes yeux. 


 Au même moment je sentis une présence derrière moi, le temps de me retourner une corde avait déjà serré mon cou essayant de m’étrangler. J’essayais de la retirer mais on aurait dit qu’elle était invisible car je ne parvenais pas à la toucher avec mes mais pourtant j’étais en train d’étouffer. 


 Lorsque cette force décida de m’épargner après quelques minutes et que je me retournai je vis une silhouette filer vers le couloir. Tenue debout en plein milieu de la maison, je me demandais maintenant ce que j’étais censée faire. 

 

 Si des forces invisibles, des esprits avaient alors décidé de me persécuter cette fois, il faut dire que j’étais mal partie. 


 Je suis allée vers le couloir et j’ai commencé à demander qui était là pourtant j’étais encore consciente que j’étais seule depuis ce matin. 


- Il y’a quelqu’un ? Qui est là ? 


 Sur la pointe des pieds j’avançais tout doucement car on ne sait jamais d’où sortira le danger. 


- Est-ce qu’il y’a quelqu’un ? 


 À l’instant , je me retrouve devant mon grand miroir et j’aperçois mon reflet. Sauf que ce reflet n’est pas le mien. Même si on a le même visage, les vêtements sont différents et l’expression du visage aussi. 


 J’essaye de reproduire des gestes qu’elle reproduit parfaitement mais au fond je sais que c’est une autre personne. 


 Ma sœur ? 


- Chimene ? 


 Le reflet dans le miroir s’attriste tout d’un coup et se met à couler des larmes de sang de ses yeux ensuite le miroir se brise dans un premier temps en petits morceaux avant d’éclater comme un bombe, au point où les ces mêmes plus petits morceaux me blessèrent. 


 J’étais encore au début de mes surprises, puisque , en essayant de retirer les morceaux de miroir qui se trouvaient dans mon corps après l’incident, je la vois assise devant la porte en train de sourire vêtue du même ‘’ kaba ‘’ que j’avais volé chez son mari. 


- Chimene , pardonne moi je t’en supplie. Je n’avais pas de choix. Ils m’y ont obligé. C’était toi ou moi ! 


 Avec un air de folle, elle ne dira rien à part me regardant avec ce sourire narquois qui me signifiait que le calvaire venait juste de débuter. 


 Je ne sais à quel moment, elle a disparu mais je me suis retrouvée encore toute seule… Je me posais alors la question si c’était une bonne idée de parler à quelqu’un , j’ai pensé à Gires. 


 J’ai essayé de le joindre à maintes reprises mais il refusait de décrocher. À la dernière tentative, il décrocha le téléphone et une fois, m’agressa avec cette question. 


- Qu’est-ce que tu veux encore ? 


- Gires, j’ai besoin de parler à quelqu’un. 


- Lindsay, je n’ai pas envie de t’écouter. 


- Mais pourquoi ? Qu’est-ce que je t’ai fait ? 


- Tu oses me demander ce que tu m’as fait Lindsay ? Tu oses le faire ? J’aimerai que tu te confesses mais je ne pourrai jamais te pardonner. C’est pourquoi je te demande simplement de ne plus me joindre. Oublie que j’existe et gère ton karma car crois moi je prie que Dieu te récompense à la hauteur de tes actes ?


- Gires, tu penses que ton Dieu il peut m’aider ? Allô ! Allô Gires ?!


 Il venait de raccrocher et je me suis toujours demandée si sa réponse à la dernière question allait changer quelque chose. 


Cette nuit j’ai eu droit à des scènes les plus désastreuses et affreuses que je n’aurai jamais pu imaginer. 


 Des étranglements à répétitions, des coups, des apparitions effrayantes. Le pire c’est lorsque j’ai vu venir sur mon visage le fer à repasser chaud au dernier degré. 


 Il tomba sur mon bras et me brûla concrètement. 


 Le lendemain ne pouvant pas continuer dans cette maison, je suis allée chez mes parents. J’avais au moins espoir que ces derniers resteraient là pour moi malgré tout. 


 Mes parents m’avaient bien accueillie mais j’aurai alors cru qu’ils remarqueraient toutes mes blessures mais triste fut mon constat de remarquer que j’étais alors la seule à voir toutes ces marques sur mon corps. 


 Mes parents ne s’apercevaient de rien. 


 J’ai alors pensé que je pouvais fuir et la premiere des choses était de rester près de mes parents. 


 Je ne m’étais même pas rendue compte que mes parents me posaient des questions. Surtout celle de savoir où était ma voiture car ils le savaient que je ne sortais jamais sans ça.


 Si j’ai de bons souvenirs, je sais juste que je leur avais dit que ma voiture était dans un garage car elle était en panne. 


 Ce que mes parents ne savaient pas aussi c’est que, j’avais décidé d’élire désormais domicile chez eux. Sauf que si eux, ils n’allaient jamais être contre, les esprits ou encore ceux là qui me pourchassaient, partageaient ils le même avis ?


 A leur côté, j’avais pu trouver du calme quelques heures et alors pendant que profitais pour m’endormir un peu après une nuit mouvementée, à mon réveil, j’étais allongée sur mon lit comme une personne décédée. 


 En ouvrant les yeux et en ayant la conscience d’être chez mes parents, j’ai reconnu ma chambre de part son plafond et une personne assise sur mon lit qui m’a demandé 


- Tu penses vraiment t’enfuir ? C’est ici que tout se passera Lindsay…


A SUIVRE....


#Episode_31 


 Les faits seront encore plus mystérieux et graves lorsque j’essaierai alors d’insister en me disant qu’il s’agissait de simples menaces. 


 Je refusais de rester dans cette maison qui semblait être mon cimetière désormais, si je n’allais pas chez mes parents, je me rendais chez le peu d’amis que j’avais mais à chaque fois c’était pareil. 


 Je me réveillais chez moi. 


Lorsque je demandais à mes parents ou à mes amis ce qui s’était passé pour que je me retrouve à la maison, ils me disaient juste que c’était de mon plein gré. 


 Comme ça ne suffisait pas, un moment quand je me réveillais à la maison après avoir essayé de m’enfuir , je me retrouvais avec un œil poché, une lèvre enflée ou encore des douleurs aux bras. 


 C’était atroce de vivre tout ça et surtout que je ne me rendais pas compte que mon aspect physique inquiétait mes proches. 


- Lindsay qu’est-ce qui se passe ? Tu as eu quoi à l’œil ?


- Juste un faux pas papa. Ce n’est rien. 


- Un faux pas ? 


- En fait, je suis allée dans mon sous sol et là-bas se trouvait une niche d’abeilles. Voilà comment je me suis faite piquer. 


 Je n’arrivais même pas à dire la vérité à mes propres parents. Je ne savais pas s’ils allaient accepter que j’avais tué ma propre sœur pour pouvoir travailler et aussi par jalousie. 


- Maman, papa, aujourd’hui peu importe ce qui va se passer. Ne me laissez pas retourner chez moi. Même si vous devez m’attacher, je vous en prie faites le. 


 Je paraissais déjà comme une malade mentale , surtout après cette demande à mes parents qui s’étaient regardés en se posant des questions. 


- Qu’y a t’il chez toi que tu ne veux pas rencontrer ?


- Rien, c’est juste que je ne veux pas y retourner. 


- Hum. Lindsay, j’espère que tu ne nous caches rien. 


- Si je vous cache des choses à qui vais je les dire ?


 Je me demandais encore ce qui allait se passer ce soir après cette consigne stricte que je venais de laisser à mes parents. Sauf que c’était mal connaître dans quoi je me trouvais. 


 Je refusais de dormir car c’est dans mon sommeil qu’ils avaient l’habitude de me transporter. Mais au bout d’un moment, une fatigue soudaine s’empara de moi, laissant alors mon corps s’ affaler en plongeant ainsi mon esprit dans un sommeil profond. 


 Je ne sais combien de temps plus tard, je fus réveillé par une énorme gifle au dos qui laissa une énorme trace. 


 Mon cri avait été entendu à l’autre bout de la terre après cette énorme baffe… En ouvrant les yeux , Chimene à côté de moi, très remontée me fixait. 


 Je pouvais clairement lire dans ses yeux le fait qu’elle me demandait de surtout pas ou plus la défier. 


 Ce soir j’avais alors compris qu’il m’était impossible de fuir mon destin. Ces personnes que j’avais longtemps servi au prix d’une belle vie, me tenaient et ils allaient décider de mon sort.


 Mes parents m’ont appelée, affolés, ils essayaient de savoir où j’étais passée. Selon eux, j’étais dans la chambre et lorsqu’ils sont venus me regarder, j’avais disparu. 


 Ils ne m’avaient pas vu sortir de la maison, mais je m’étais volatilisée. Allaient ils comprendre si je leur expliquais, allaient ils accepter de savoir où connaître qui était devenue leur petite fille adorée ?


- Je suis sortie, mais vous ne m’avez pas vue. 


 C’était ça que je leur avais donné comme réponse. 


- Lindsay, tu as quel soucis ? Dis moi. Pourquoi j’ai l’impression que tu es tourmentée ? 


- Tout va pour le mieux papa. Ne t’inquiète pas. 


 Mon allure faisait l’état d’un très grand doute. Ma silhouette changeante leur donnait l’impression d’une personne déprimée. 


 Deux jours après, alors que j’avais finalement accepté que cette maison et ces gens tapis dans l’ombre allaient donc décidé de mon sort, j’ai reçu l’appel de mes parents qui disaient venir me rendre visite. 


- Nous serons là aux environs de 15h. 


 Voyant mon état qui s’était empiré à cause de la torture que je subissais, toutes ces âmes que j’avais jadis dans le passé vendues , qui me persécutaient à chaque seconde du restant de ma misérable vie , j’avais alors préféré dire à mes parents. 


- Je me suis déplacée. Je ne suis pas à la maison. 


 Mon père savait que je ne disais pas la vérité, il voulu alors insister mais ma prochaine phrase lui fit directement changer d’avis. 


- Ne me cherchez plus. Ne venez pas chez moi. Même si aujourd’hui je disparais, ne vous inquiétez pas pour moi car je n’aurai que ce je mérite. Restez loin de moi et laissez moi subir toute cette malédiction car je l’aurai bien cherchée. 


 J’ai raccroché et j’ai éteins mon téléphone. 


Ce fut là, mon dernier contact avec mes parents et avec le monde extérieur…


 Qui aurait pensé à une fin aussi misérable et minable ? Je m’en voulais tellement d’avoir fait ce choix. 


 Si seulement je pouvais revenir en arrière. 


 A bout de forces, presque squelettique, un soir , souffrante dans cette maison, des hommes sont entrés, tenant alors un grand cercueil. 


- Il est l’heure… 


Ils me portèrent alor , me déposèrent à l’intérieur pour une direction inconnue mais qui n’était que le chemin de la continuité de ma grande souffrance… 


A SUIVRE....


#Episode_32


 Si la souffrance physique sur la terre était alors terminée, il fallait maintenant que je gère celle de l’esprit maintenant dans une quelconque dimension. 


 J’étais dans cette caisse en bois sans savoir , ni voir où nous allions. 


 Mais une fois à destination, le cerceuil s’ouvrît et on me demanda de sortir. Et là, je me retrouvai alors dans un monde où la souffrance était le pain quotidien. 


 Des milliers de personnes étaient au four et au moulin, ils transportaient des marchandises dans des chariots tandis que certains creusaient le sol pour trouver de l’or quand d’autres étaient en train de construire des bâtiments. 


 Dans ce monde parallèle, j’ai compris que plusieurs bâtiments sur terre, avant de voir le jour sont déjà nés dans le monde invisible. 


 J’ai vu des projets qui avaient pour ambitions de voir le jour dans quelques années sur terre mais qui étaient déjà opérationnels dans le monde parallèle. 


 C’est peut-être fou, mais même le diable peut décider d’avoir une avance sur nous. Surtout ceux qui lui font confiance. 


 Alors que je me retrouvais enchaînée des mains et des pieds, on me conduisait sûrement vers mon nouveau compartiment où j’allais passer le restant de ma vie car n’étant décédée. 


 J’ai reconnu des visages, toutes ces personnes que j’avais sacrifiées au Gabon étaient là mais aucune d’elles ne m’avait reconnue. Elles étaient plutôt concentrées sur leur travail qui nourrissait et profitaient aux hommes de l’ombre qui étaient sur la terre. 


 Des sectaires comme on les appelle communément. 


 Là-bas, comme sur terre lors de mon séjour au Gabon, je fus alors charger de diriger un autre supermarché qui allait voir le jour dans quelques années dans le vrai monde. 


 La différence était que, là-bas, il n’y avait pas de repos… On ne s’asseyait pas, on ne dormait pas et la souffrance était réelle. Pas moyen de dire ou de penser que ça doit s’arrêter. 


 La mort, était le rêve de tout le monde mais on aurait dit que la mort ne traversait pas le seuil de ce monde étrange.


 Notre salaire allait à quelqu’un qui avait accepté pactisé avec eux sur la terre mais qui un jour allait venir nous rejoindre afin de nourrir aussi une autre personne à son tour. 


 C’était une chaîne , une chaîne qui n’allait jamais s’arrêter car elle rassemblait les personnes les plus influentes de ce monde. Ça me rappelle que j’en faisais parti à un moment de ma vie. 


 Vous vous rappelez que je vous ai dit que j’avais revu tout le monde que j’avais sacrifié, sauf ma sœur.

 

 Au départ, je me suis dit qu’elle était dans un compartiment autre mais après j’ai appris quelque chose, quelque chose de nouveau. 


 Son mari Gires n’avait cessé de prier pour sa femme. Côtoyant les hommes de Dieu, ces derniers lui avaient alors dit que si jusqu’à ce jour il n’arrivait pas à trouver la paix, alors sa femme ne se reposait également pas en paix. 


 Gires n’avait alors arrêté de demander à Dieu d’épargner cette dernière… Par conséquent, il fallait qu’il y ait échange. Et cet échange ne se passe qu’entre la victime et l’auteur de sa mort. 


 Voici comment, je suis tombée dans le piège et ma sœur fut sauvée tandis que moi je la remplaçais dans ce monde pourri. 


 Chimene avait donc réellement rejoins le royaume des morts cette fois et Gires allait retrouver la paix et son calme datant.


 Pendant ce temps sur terre, mes parents s’étaient inquiétés pour moi. Tellement, au point où ils sont venus un jour à la maison, la defoncer à l’aide de certaines personnes avant de me retrouver morte sur le canapé. 


 Ces gens avaient pris possession de mon esprit, abandonnant mon corps afin de justifier le fait que j’étais décédée pourtant mon heure n’était pas encore arrivée.


 Je vous épargnerai de beaucoup de détails liés à ma disparition comme la tristesse de mes proches et aussi les multiples questions sur ce qui metait arrivee. 


 Des signes étranges sur mon corps comme cette puissante tâche de baffe que j’avais au dos laissait plusieurs personnes dans le mystère de ma mort. 


 Des rumeurs sur moi ont commencé à vite courir, l’histoire sur les forfaits au Gabon est remontée jusqu’à mes parents et mon âme était salit.


 Jusqu’à la dernière minute, je n’avais jamais reçu un hommage digne pour le repos de mon âme mis à part le mépris et les insultes. 


 Je n’étais plus là pour leur raconter , pour demander pardon ou pour me justifier. 


 C’était fini. 


Mes parents n’avaient mis du temps à faire mes obsèques… Je pensais alors que l’organisation secrète allait s’arrêter là. Ils m’ont renvoyé dans mon corps au moment où le cerceuil se refermait pour la dernière fois et ils ont fermé ma bouche. 


 J’étais alors vivante, je pouvais voir, entendre mais je ne pouvais pas parler, ni bouger. 


 On me faisait alors les dernières prières , ensuite on me mit au sol et la terre se referma. 


 J’étais alors condamnée cette fois à rester vivante dans ce cercueil durant le reste de mes jours où personne ne pouvait imaginer une scène pareille. 


 Ne cherchez pas à savoir comment est-ce que ce récit de la vie vous soit parvenu, prenez juste acte de mon histoire, apprenez de mes erreurs et croyez en ce qui est bien et droit dans cette vie sans toutes fois vous laisser distraire et mentir par ces malins…


#FIN

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