Épisode 1 - Le BOA DE MON BAILLEUR
Au départ, je n’y croyais pas et je n’avais même jamais voulu y croire jusqu’à ce jour où j’ai assisté à la scène la plus surréaliste de mon existence…
Malgré les différentes accusations de certains membres de ma belle famille, de certains amis d’enfance et même de certains collègues qui me traitaient de tous les noms de sorcière, je gardais le mental et mon calme afin de continuer d’avancer mais surtout de prospérer.
Ils disaient que j’étais hautaine, sûre de moi, que je me vantais et aussi que j’étais celle qui ne souciait de personne… Il arrivait même parfois que ma propre mère me le dise mais je n’étais plus sûre de changer et si je leur répondais c’était souvent pour leur dire de me supporter ainsi.
J’étais déjà une grande dame, à 33 ans , je n’avais plus pour objectif de changer ma façon d’être à part continuer de travailler pour m’assurer une belle retraite.
Néanmoins, à 28 ans malgré tout ce qui se disait sur moi, j’avais eu la chance rencontrer un homme qui m’avait alors aimé avec tout ce qu’ils appelaient défauts… Au départ je n’y croyais pas mais il m’a prouvé au fil du temps que j’étais celle qu’il avait alors choisie.
Il m’a épousée alors que je venais d’avoir 30 ans et après une fille à l’appuie et trois ans plus tard, j’étais maman de deux petites filles.
- Avec l’arrivée du nouveau bébé, je pense que nous devrons déjà penser à déménager.
Me dit il un soir…
- Tu ne penses pas qu’il serait judicieux d’attendre que notre maison soit opérationnelle.
- On sera étouffé. Et n’oublie pas que je t’ai dit que je suis sur une affaire là qui arrêtera le dossier. C’est l’affaire du siècle.
Nous ne roulions pas sur l’or mais je dois vous dire que nous avions une vie très paisible. Nous ne manquions de rien. Gregory, mon mari était un homme d’affaires et ça marchait tellement bien tandis que moi, j’étais infirmière dans une très grande clinique et je ne me plaignais.
La discussion sur le déménagement n’avait pas duré car Gregory avait réussi à me convaincre. C’est ainsi que je me suis lancée à la recherche d’un nouvel appartement dans l’un des quartiers les plus huppé de la ville.
- Je sors de chez mes parents !
- Je reconnais tellement ta mine lorsque tu reviens de chez eux.
- Respecte mes parents Claire.
- Je n’ai rien dit de mal. Juste qu’ils ont l’art de te mettre dans tous tes états.
- Je ne te le fais pas dire.
Ce soir là, il était revenu du boulot après avoir fait un détour chez ses parents et sa mine n’était pas agréable. Je savais la reconnaître lorsque ses parents, plus précisément son père le sermonnait à mon sujet.
Il ne m’avait jamais aimé ce monsieur.
J’avais réussi à changer Gregory qui passait son temps à travailler pour sa famille… Il ne pensait presque jamais à lui. Je me souviens lorsque je l’avais rencontré, il squattait dans un studio où il n’avait même pas de télé, ni un canapé, je vous épargne de l’état de son lit.
Lorsque j’ai appris combien il pouvait gagner par mois, j’ai été très surprise car il n’en ressemblait pas.
J’ai donc relevé le défi de le changer et de faire en sorte qu’il puisse essentiellement penser à lui d’abord d’où le début de mes problèmes avec sa famille.
Mais puisqu’on m’avait déjà traité de tous les noms et sachant qu’ils n’allaient rien pouvoir me faire, je ne m’inquiétais pas et je restais concentrée sur ma mission: celle de rendre mon mari , homme.
J’avoue aussi que j’avais la chance qu’il m’écoutait.
- Il est contre mon déménagement papa.
- Et pourquoi ?
- Il dit que ce sont des dépenses inutiles.
- Même si j’étais au départ pour le fait que ça ne servait à rien, ton père n’a pas le droit de décider pour toi. Si tu as décidé de déménager, alors tu le fais.
- Justement, il a pensé que c’était ton initiative. Il a osé me dire que c’est de ta faute et ton goût pour le luxe et la grande vie.
- Comme si je ne travaillais pas.
- J’ai dû lui dire que c’était ma décision et non la tienne.
J’aimais bien lorsqu’il tenait tête à son père. Ce n’était pas forcément pour le défier mais pour lui faire comprendre qu’il n’était plus un fils à papa.
La décision de déménager maintenue, une semaine plus tard, le service de déménagement me faisait visiter des appartements à ma convenance et désormais, je n’avais qu’à choisir le plus beau.
Ne dit on pas que tout ce qui brille n’est pas de l’or ?
Je suis allé choisir un appartement en plein centre de Bastos avec accès facile à la route et aussi un qui contenait des pièces spacieuses sans parler du parking qui pouvait accueillir trois voitures.
- C’est qui le propriétaire ?
- Bah je sais pas. J’ai vu le concierge et c’est lui qui m’a fait signer les papiers. Il m’a tout de même rassuré que ce n’était pas lui le propriétaire.
- Ah, su tu es sûr que ce n’est pas une arnque, alors ça va.
- Ne t’inquiète pas chérie, tout est réglé.
Gregory venait alors de régler cette maison pour un an et deux jours plus tard, nous aménagions dans notre nouvelle maison.
Un appartement de trois grandes chambres , deux salles de bains, une vaste terrasse… Moi qui aimais cuisiner, je voyais déjà les merveilles qui allaienr ressortir de cette vaste cuisine…
- Bienvenue dans ta nouvelle maison chérie.
- Merci mon amour.
A 'suivre....
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